Vénus, mon souvenir de dessin
Est-ce que toute petite je dessinais déjà? Là est la question.
De bonhommes patates, de maisons transparentes, de papillons-torpilles, aucun souvenir, mais j’imagine que mes premiers dessins devaient ressembler peu ou prou à ceux des enfants d’aujourd’hui, en âge d’aller à la maternelle. J’ai d’ailleurs une petite collection de ces trésors de spontanéité.
Malheureusement pour ma part, faute de collectionneur averti, de mes premiers chefs-d’œuvre, aucune trace.
Je vous entends rire. Pourtant j’aimerais retrouver ce geste insouciant et spontané d’un enfant de 4 à 5 ans, qui dessine juste pour le plaisir.
Mon plus vieux souvenir de dessin, date d’une période postérieure. J’ai entre 7 ou 8 ans et je m’applique à tracer à la craie sur une planche noire qui me sert de tableau, le visage de Vénus en train de naître dans une coquille Saint-Jacques.
Cette déesse Romaine a habité mon enfance pendant quelques mois je pense, assez longtemps en tous cas pour laisser une empreinte en moi.
De ces moments d’insouciance et de plaisir, mes doigts ont gardé le souvenir subtil de son attitude. Je m’en suis aperçue en observant quelques-uns de mes tableaux.
Voici quelques-unes de mes Vénus.
Vous devez ricaner, j’entends vos remarques : et la chevelure de Vénus où est –elle ?
Évaporée comme elles…
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